Compagnie Les Art’s felus
Projet Artistique 2024
Un TRAIT dans Le CIEL
Poème en corps sur une page de ciel.
Cirque contemporain – équilibre sur fil tendu – musique et texte live
Durée : 40 minutes
Conception, interprétation, écriture :
Jérôme d’Orso - fil
Composition, interprétation musicale :
Fanch – guitare, percussion
Viviane – violon, éléctro
Entre l’art et la science s’insinue, comme souvent, le mythe, la spiritualité, la quête existentielle.
Un câble tendu : 12 millimètres de diamètre,
une ligne horizontale d’acier, élastique,
pour univers de jeu.
Jérôme d'Orso: Depuis 25 ans, Jérôme fait de
ce contexte drastiquement limité des investigations artistiques par la danse, l’acrobatie et l’expressivité
du corps, ainsi que des recherches de fond sur l’équilibre et les lois de la cinétique qui régissent
notre monde. Entre l’art et la science s’insinue,
comme souvent, le mythe, la spiritualité, la quête existentielle.
L'intention : Avec « Un Trait dans le Ciel », l’intention est de donner à voir cette quête, et de partager les notions et principes fondamentaux qui animent le « parcoureur de fil ».
Pour l’éloquence, l’épique, la vérité sans phare de l’acte poétique vécu, le projet se transporte haut,
dans le ciel.
Le fil narratif
L’enjeu, le lien, le jeu, se cherche dans un pas. Marcher. Avancer. Rester debout.
La quête, impossible, pourrait s’exprimer ainsi :
Renouveler dans chaque pas le dialogue avec la gravité, réinvestir à chaque instant ce qu’il faut de corps et d’esprit pour tenir, suspendu, sur la lame acérée.
Entre le ciel et la terre, rester souverain, en être libre, malgré le chaos, malgré l’instabilité inhérente à la situation, métaphore de l’existence humaine.
Eprouver le chaos.
Il y a le jeu de la gniaque, de la lutte de haut vol avec les forces de pesanteur.
Embrasser le chaos.
Il y a l’archivage, mémoriel, des « armes » de l’équilibriste : mouvements circulaires des bras, des jambes, mouvements ondulatoires de l’axe vertébrale, stratégies de rattrape vers le haut, vers le bas. La recherche est de devenir un maelström de stabilité : tout le corps bouge en synergie au service d’un centre de gravité qui se repose, juste au-dessus du fil.
Incarner le chaos.
Il y aura le kif du lâcher prise, de la détente. Le corps réflexe unis avec la phénoménologie des causes et des effets. Après le combat, la danse induite, danse cosmique orchestrée par l’attraction gravitationnelle. Avant la fin, il se « lâche la grappe » dans un jeu total à l’improvisation, au moment du thème musical principal de la pièce.
Le texte, en voix off, scandé par Fanch, ou parlé-chanté par Vivianne, est une clé pour le spectateur,
et donne son arc narratif à la pièce. Il évoque les
« entités » qui, invisibles ou déifiés, donne le jeu.
Le déséquilibre, le chaos, la gravité, la terre, le ciel, personnifiées. Les données scientifiques, compactes, vraies, laisse le champ au mystère de la création, à la vie, à la mort, à l’Amour.
Le ciel pour scénographie
Nous apprécions les ciels du soir, où la lumière change pendant les 40 minutes du spectacle. Les nuages ou les traces d’un avion se dilatent et dessinent des figures fantasmagoriques. La météo, par essence, est chaotique, immaîtrisable. Elle joue, et rend chaque représentation unique.